Ces incroyables bijoux objet de désir

Ces bijoux objets de tous les désirs

Incroyable, mais vrai, le gemme la plus chère du monde n’est pas le diamant, mais la jadéite. Le 7 octobre 2020, Estimé entre 3,6 et 4,5 millions de dollars, un « simple » collier de perles de jadéite « Vert impérial » a fait flamber les enchères. Réalisé avec 43 perles de jadéite – type A, ( naturelle et non traitée ) il a trouvé preneur à 8,1 millions de dollars. Le jade impérial est capable de faire tourner les têtes au-delà de toute raison en Asie et pas seulement. Ce n’était pas la première fois qu’une pièce en jade impérial faisait flamber les enchères. Cartier avait laissé un chèque de 27,4 millions de dollars pour acquérir de haute lutte, le collier Hutton-Mdivani. On devrait écrire « ré-acquérir’ » puisque ce fantastique collier avait été créé par le joallier et offert à Barbara Hutton par son père à l’occasion de ses noces avec le prince Mdivani. Ce n’est pas pour rien qu’elle décrocha le titre de femme la plus riche du monde.

collier jade hutton
Collier Hutton Mdivani

La Pérégrine : d' Elisabeth Ier à Elisabeth Taylor

La Pérégrine ou « pelerine » à un destin aussi trouble et agité que le célèbre diamant Hope. Découverte au 16e siècle dans le golfe de Panama, la Pérégrine est rapporté au roi Philippe II d’Espagne par Don Pedro de Temez. Le roi va offrir cette superbe perle à Marie 1ère, lors de leurs fiançailles. Malheureusement, la reine ne profite pas longtemps de son royal présent, puisqu’elle meurt quatre ans plus tard. Philippe II en profite pour récupérer la Pérégrine et l’offrir à sa troisième épouse : Elisabeth I d’Angleterre. La perle reste dans le trésor espagnol durant 250 ans avant de passer dans les mains de Joseph Bonaparte, couronné Roi d’Espagne en 1808. Ainsi, la pérégrine prend le chemin de la France puis de l’Angleterre où elle devient la possession de de la famille Hamilton durant un siècle.

la peregrina
La pérégrine

En 1969, Richard Burton, fan de perles, débourse 37 000 dollars pour l’offrir à Elisabeth Taylor en cadeau de Saint-Valentin. Le précieux cadeau a failli finir dans l’estomac du chien de la star. Heureusement, elle s’en est rendu compte avant qu’il ne la broie. Elisabeth Taylor décide de transformer à nouveau le bijou. Elle demanda à la maison Cartier de composer une parure. La Pérégrine fut montée en collier serti de diamants, de rubis et d’autres perles. Après son décès en 2011, la perle « funeste » est vendue aux enchères pour 11, 8 millions de dollars.

Elisabeth Taylor et la Pérégrine

En 1969, Richard Burton, fan de perles, débourse 37 000 dollars pour l’offrir à Elisabeth Taylor en cadeau de Saint-Valentin. Le précieux cadeau a failli finir dans l’estomac du chien de la star. Heureusement, elle s’en est rendu compte avant qu’il ne la broie. Elisabeth Taylor décide de transformer à nouveau le bijou. Elle demanda à la maison Cartier de composer une parure. La Pérégrine fut montée en collier serti de diamants, de rubis et d’autres perles. Après son décès en 2011, la perle « funeste » est vendue aux enchères pour 11, 8 millions de dollars.

Le bracelet panthère : de Wallis Simpson à Kim Kardashian

La panthère est l’animal fétiche de la maison Cartier depuis un siècle. En 1914, le félin apparaît pour la première fois sur une montre-bracelet de Louis Cartier. À l’époque, Jeanne Toussaint, compagne et muse de Louis Cartier, est directrice artistique de la maison. Amie de Coco Chanel, elle veut dépoussiérer l’univers de la joaillerie, et imagine la célèbre panthère.

Wallis Simpson et le bracelet panthère

Wallis Simpson, la duchesse de Windsor, comme la mondaine Daisy Fellowes s’entichent des broches « Panthère » bientôt déclinées en bracelet. l’Aga Khan achète le premier bracelet « Panthère » en diamants et saphirs en 1958. En 1967, l’actrice María Félix, incarnation de la femme fatale au cinéma, s’empare du bracelet à deux têtes. Plus récemment, Kim Kardashian a aussi succombé au charme du félin.

Le bracelet serpent Fouquet de Sarah Bernhardt à l' « Ange bleu »

Sarah Bernhardt a toujours accordé beaucoup d’importance aux bijoux. Grande excentrique, diva et grande communicante, elle fut le porte-étendard de la maison Fouquet avant d’être celui de Lalique. Mucha qui nourrissait une folle admiration pour l’actrice lui dessina plusieurs bijoux qui ont construit la renommé de ces deux grands joailliers. Le bracelet serpent créé pour le rôle de Médée en 1898 illustre l’incroyable travail exécuté par les ateliers Fouquet.

En 1964, il est racheté par Joan «Tiger» Morse une styliste américaine avant d’échoir dans le coffret à bijoux de Marlene Dietricht qui le vendit aux enchères. Désormais, cet incroyable bracelet flexible appartient aux collections permanente du musée Alphonse Mucha de Sakai City au Japon. Selon certaines sources, il existerait trois versions de ce bracelet dont l’une aurait été cédée aux enchères en 1989.

Le bracelet serpent pour Médée créé par Fouquet

Le diamant jaune : prêté, mais jamais cédé

Le diamant jaune est le trésor du joaillier Tiffany. Charles Lewis Tiffany l’achète 18 000 dollars en 1877 et devient du même coup le «  Roi des diamants ». Taillé à Paris par le gemmologue Dr George Frederick Kunz qui lui donne la forme « coussin » avec 82 facettes. Depuis lors, le diamant de 128,54 carats a fait de rares apparitions. La première fois, il illumine le cou gracile d’Audrey Hepburn, dans le célèbre Diamants sur canapé (Breakfast at Tiffany’s) en 1961. Il faut attendre 2019 pour le voir à nouveau au cou de Lady Gaga lors de la cérémonie des Oscars. Trois ans plus tard, il est à nouveau au cou de Gal Gadot pour le film Mort sur le Nil. Enfin, la chanteuse Beyoncé le porte pour la campagne du joaillier en 2023.

Trois ans plus tard, il est à nouveau au cou de Gal Gadot pour le film Mort sur le Nil. Enfin, la chanteuse Beyoncé le porte pour la campagne du joaillier en 2023. Une campagne qui fait sensation, puisqu’elle montre également “Égal à Pi”, l’oeuvre réalisée Jean-Michel Basquiat évoquant le célèbre bleu de la maison.

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