Zénobie ???
Un incroyable destin
Zénobie appartient aux personnages forts de l’Empire romain. Comme Cléopâtre avec qui elle partagerait certains liens selon les sources peu sûres retracées dans l’Histoire Auguste, elle donna du fil à retordre à l’Empire romain. Devenue reine de Palmyre en 267 après l’assassinat de son mari Odat, elle décide de s’affranchir de l’autorité romaine pour asseoir son autorité et conquérir à son tour l’Orient. Son destin est tel et sa représentation à travers les siècles ne peuvent être qu’une source d’inspiration. Ainsi, sont nés les bijoux de Zénobie. A la fois haut en couleurs, opulents, baroques, ils rendent hommage aux pierres semi-précieuses pour en faire des bijoux uniques.
Une ambitieuse qui défie Rome
Au IIIe siècle, Palmyre était devenue la capitale de la province palmyrienne de l’Empire romain. Bénéficiant d’une situation géographique exceptionnelle, la ville était renommée pour sa splendeur, son pouvoir et sa culture. Zénobie défie l’Empire romain et prend le contrôle de la Syrie, de l’Anatolie et de l’Égypte après s’être emparée d’Alexandrie en 270. Rome était à la botte de Zénobie qui lui fournissait entre autres du grain….
Malheureusement, Zénobie tomba sur plus fort qu’elle en la personne de Lucius Domitius Aurelianus. Peu enclin à s’en laisser remontrer, Aurélien très agacé par cette entétèe fit le siège de Palmyre après la bataille d’Antioche.
Zénobie fut finalement faite prisonnière. Selon, selon certaines sources, elle fut emmenée à Rome, puis exilée à Tivoli. Selon d’autres, elle épousa un sénateur romain et coula des jours sereins…
La princesse rêvée des Orientalistes
On sait que Zénobie très instruite parlait le grec, l’arabe et le latin… Femme savante et de pouvoir, sa personnalité et son parcours ont alimenté l’imagination des artistes au cours des siècles. Elle a notamment inspiré Albinoni,Aureliano in Palmira” de Rossini, “La gran Cenobia” du dramaturge espagnol Pedro Calderon. Les Orientalistes ont également adoré représenter celle qui dont le prénom pouvait augurer d’un destin exceptionnel. Son aura a traversé les siècles. Pour Pétrarque et Boccace, elle symbolise comme une femme courageuse, virile, vertueuse : elle symbolise la « femme forte » dont le succès est immense au XVIIIè siècle.
Au XIXè siècle, elle incarne à la fois une héroïne romantique et une femme du désert, une « Orientale » qui fait rêver. Depuis, elle a prêté son visage et sa légende à Hermès et a la créatrice de mode Manal Ajaj .
Elle vivait avec un fast royal, se faisait adorer à la manière des rois de Perse…Elle haranguait les troupes comme les empereurs romains, le casque en tête, revêtue d’un manteau bordé de pourpre, dont le bas était enrichi de pierreries, et dont les deux côtés étaient réunis sur la poitrine par une pierre précieuse qui servait d’agrafe.
Histoire Auguste
Receuil historique contributions multiples